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27 juin 2024

Cinq éléments qui rendent le football canadien aussi génial

Minas Panagiotakis/LCF.ca

TORONTO – Difficile à croire : nous avons déjà atteint la fin de semaine de la fête du Canada, et alors que débute la quatrième semaine d’activités de la saison 2024 de la Ligue canadienne de football (LCF), les histoires ont plusieurs couches et sont un peu plus nuancées.

La Ligue n’est jamais à court de drames, et elle sait assurément comment surprendre les plus analystes les plus aguerris et les partisans les plus fervents.

Les Blue Bombers amorçant leur calendrier régulier avec une fiche de 0-3? Les Alouettes ayant conservé le même niveau de jeu qui les a conduits vers une conquête de la Coupe Grey malgré les longs mois de la saison morte? Les Tiger-Cats connaissant un lent début de saison malgré la présence, en santé, du quart-arrière Bo Levi Mitchell?

La liste est longue et, bien sûr, s’adapte en fonction des points d’intérêt qui vous sont propres. Même si les désaccords sur « la plus grande histoire » de la jeune saison ne finissent jamais, la seule chose sur laquelle nous pouvons tous nous entendre lors de ce long weekend autour d’un hamburger, d’une bière et de feux d’artifice est à quel point il est formidable d’avoir une ligue qui nous rassemble tous, et une ligue qui crée des souvenirs durables que de plusieurs générations pourront partager.

Dans cet esprit, voici cinq éléments qui rendent le football canadien aussi génial. Bonne fête du Canada!

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UN TERRAIN DE 65 VERGES DE LARGE

Accepter le fait que le terrain de la LCF est plus large que celui de la NFL, de la NCAA ou des écoles secondaires aux États-Unis, c’est reconnaître toutes les opportunités qu’offre ce dernier. Mettre les pieds sur un terrain plus petit pourrait faire monter d’un cran l’anxiété d’une personne claustrophobe. C’est une réalité qui nous fait toujours un peu rire lorsque les descripteurs ou les analystes des parties de la NFL s’émerveillent devant un jeu réalisé par un quart-arrière du côté large du terrain. Certes, les « fenêtres » sont plus petites au football américain, mais rien n’est comparable à la largeur des terrains au football canadien.

TROIS ESSAIS

Vous pouvez en débattre autant que vous le voulez, mais un jeu de moins signifie une chance de moins de gaspiller un jeu en attaque, ce qui ajoute de l’importance et de la tension à chacun des jeux au cours d’une rencontre. Ça ajoute également une certaine pression sur les épaules des quarts-arrière, qui sont alors responsables plus souvent de faire avancer les chaîneurs – comme on l’aime.

Comment ne pas aimer, après un gain de deux verges obtenu à l’aide d’une course en premier essai, voir un quart-arrière regarder son plan de match sur son poignet, repérer son jeu préféré en « deuxième et long », et espérer très, très fort que son coordonnateur offensif lui demandera d’exécuter le jeu idéal pour accéder à l’excellence contre la défense qu’il devra affronter dans quelque 30 secondes?

Appeler le bon jeu, bien l’exécuter et constamment faire avancer les chaîneurs en étant sous pression et en ne pouvant gaspiller aucune seconde conserver le niveau d’énergie et de divertissement d’un océan à l’autre.

LES RETOURS DE BOTTÉ


 
Plusieurs ont été étonnés la semaine passée de réaliser qu’aucun spécialiste des retours de botté n’était parvenu à atteindre la zone des buts après huit matchs. Puis, lors du neuvième match de la saison, DeVonte Dedmon du ROUGE et NOIR d’Ottawa est venu rétablir le tout. Ce qui nous rappelle à quel point nous sommes chanceux de voir régulièrement les bottés d’envoi, les bottés de dégagement et même les placements ratés être régulièrement retournés, alors que les unités spéciales appliquent leur empreinte sur le match et que les spécialistes des retours de botté ont la chance de devenir des étoiles de notre football.

LE SIMPLE (OU LE FAMEUX ROUGE)

Nous nous souvenons tous d’un match s’étant terminé sur un botté ayant traversé la zone des buts. Ou, encore, de la fois où nous avons vu la séquence de botté la plus folle entre deux clubs souhaitant faire sortir/entrer le ballon dans la zone des buts, en direct avec nos meilleurs amis alors que nous criions chaque fois que le ballon traversait la ligne des buts.

La manière de marquer des points dans la LCF donne droit à des fins de matchs dramatiques, et à un niveau de divertissement que seule la LCF peut offrir. Assisterons-nous à un moment loufoque impliquant un simple lors de la fin de semaine de la fête du Canada? À suivre…

LE TEMPS ENTRE LES JEUX

Vous n’avez pas réussi un bon jeu en premier essai? Vous n’avez pas de temps à perdre, car le cadran de 20 secondes entre les jeux ne pardonne pas et vous demande de trouver tout de suite une solution. L’angle de la psychologie du sport ici nous intrigue toujours, mais il s’agit vraiment d’une valeur ajoutée au divertissement et du nombre de jeux que vous pouvez voir par match.

D’après une chronique de Marshal Ferguson publiée sur CFL.ca.